L’immobilier locatif reste l’un des placements refuges préférés des Français, avec 3 achats de logements sur 10 à des fins de location selon l’INSEE (2023). Mais lorsqu’il s’agit de franchir le pas, une question centrale revient : faut-il privilégier un bien neuf, ou se tourner vers l’ancien ? Ce choix structure toute la stratégie patrimoniale : fiscalité, rentabilité, risque, emplacement, gestion… Les deux options ne répondent pas aux mêmes objectifs et se distinguent par des profils de risque et d’opportunités bien spécifiques.
Critères | Neuf | Ancien |
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Prix au m² (France, 2023 - Notaires de France) | +15 à +30% vs ancien | Moins cher à l’achat |
Frais de notaire | 2-3% | 7-8% |
Travaux à prévoir | Quasi-nul | Souvent nécessaires |
Performance énergétique (DPE) | RT2012, RE2020 | Label DPE variables, nombreux G et F |
Fiscalité | Pinel, TVA réduite, exonérations | Déficit foncier, LMNP, Denormandie |
Bon à savoir : Un achat dans l’ancien à Lyon, avec rénovation énergétique et passage en colocation, peut offrir jusqu’à 7,5 % de rendement brut, alors qu’un neuf équivalent plafonnera aux environs de 3,7 % pour le même quartier. (Cf. études SeLoger, 2023)
Choisir entre neuf et ancien pour votre investissement locatif dépend d’un arbitrage lucide, aligné sur vos objectifs : sécurité et simplicité avec le neuf, potentiel de rendement et de valorisation avec l’ancien (à condition d’être bien accompagné). À chaque profil d’investisseur, sa stratégie de pierre : examinez la demande en local, posez un diagnostic impartial sur l’état du marché, et n’hésitez pas à croiser les dispositifs fiscaux pour optimiser votre investissement.
S’appuyer sur des sources objectives telles que les rapports de l’INSEE, de l’ANIL, et les analystes du marché (SeLoger, MeilleursAgents, FNAIM) vous évitera les pièges classiques. N’oubliez pas que le temps est l’allié de la pierre bien choisie, neuve ou ancienne.